Depuis le 16 mars, l’établissement Saint Amand a fermé ses portes. Mais si le bâtiment n’accueille désormais plus les élèves, toutes les activités pédagogiques et administratives se poursuivent et s’adaptent aux exigences du confinement.
Garder le lien
C’est la préoccupation majeure de toute l’équipe, et ce dès l’annonce du confinement. Deux principaux outils permettent de maintenir ce lien :
- Les mails : dès le 16 mars, les élèves ont été invités à créer une adresse mail spécifique, réservée à leurs contacts avec le collège. De leur côté, les enseignants ont fait de même. Cette adresse permet d’avoir une communication simple, régulière et directe.
- Pronote : le logiciel grâce auquel les élèves et leurs familles prennent connaissance des travaux à faire, récupèrent les documents postés par les enseignants et consultent leur bulletin trimestriel.
Les professeurs principaux ont un rôle spécifique : par mail, téléphone ou visioconférence (suivant les circonstances ou les convenances de chacun), ils font le lien entre la classe, l’équipe enseignante et les familles.
L’équipe de la Vie Scolaire propose, outre les mails, un contact téléphonique direct pour tous les enfants qui en font la demande.
Enfin, dans ces circonstances si particulières, le rôle des parents correspondants est précieux : en réunion (par visioconférence) avec le chef d’établissement et en contact (mail ou téléphone) avec les professeurs principaux, ils renseignent sur le quotidien et le vécu des familles et permettent ainsi aux enseignants d’ajuster leurs pratiques.
Côté profs : on s’adapte
A côté des logiciels déjà utilisés et maitrisés, les professeurs ont dû se plonger dans les tutos de nouveaux outils numériques afin d’apprendre à les maitriser et à les utiliser en un temps record. En parallèle, il a fallu échafauder des stratégies, remanier les progressions, les cours et les évaluations afin de s’adapter, au plus vite, à l’enseignement à distance.
Au final, chaque professeur a choisi la méthode la plus adaptée à sa discipline, à ses classes et à ses dispositions informatiques : certains ont opté pour des cours en visioconférence, d’autres pour des fichiers audios, vidéos, des exercices en ligne, des documents à compléter… suivant le thème abordé et le niveau de la classe.
Et si l’on devait tirer, déjà, un premier bilan après 3 semaines d’exercice, celui-ci serait plutôt positif au vu des retours des enfants et de leurs familles. Mais quelques ajustements sont encore à opérer, en particulier concernant la charge de travail journalière… afin de ne pas totalement épuiser nos élèves…
Côté élèves : on s’organise
Si la maitrise des outils numériques n’a pas posé de problème à la plupart des élèves, il a quand même fallu s’adapter à ce nouveau mode d’enseignement. La priorité a été de s’organiser : organiser son travail sur la journée, sur la semaine, évaluer les urgences.
Certains élèves, sur les conseils de leurs parents, recopient tous les devoirs à faire dans la partie agenda de leur carnet de bord : cela leur permet d’avoir une vision globale de la semaine, de ne rien oublier, et aussi, de ne pas avoir systématiquement recours à l’ordinateur ou au portable pour consulter le travail à faire.
Les enfants doivent aussi s’organiser face aux informations reçues et ne pas se noyer dans le flot des documents : consignes, cours, exercices à rendre, à ne pas rendre, liens internet, vidéos…
Ainsi, pour éviter cela, en 3ème, des élèves ont créé un « drive » organisé en plusieurs dossiers, par matière, où chaque document est, au fur et à mesure, rangé, classé par type et facilement consultable.
Par ailleurs, le collège à distance nécessite, forcément, l’utilisation d’un ordinateur : pas évident quand il faut le partager avec le reste de la famille.
Enfin, chacun doit pouvoir se ménager des pauses et des moments de détente, ne pas rester collé à l’écran toute la journée, même si le travail demandé le nécessite parfois… A ce titre, les professeurs d’EPS proposent des activités physiques, à pratiquer à l’intérieur ou l’extérieur, ainsi que des exercices de relaxation, bien utiles en cette période.
Où nos élèves travaillent-ils ? La réponse en images :
